Terre d’Épice, la vision d’un fondateur humaniste amoureux des voyages et du partage

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02/01/2022 |

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Terre d’Épice, la vision d’un fondateur humaniste amoureux des voyages et du partage
Focus sur ll fondateur 

Interview de Moussa, un entrepreneur qui aime épicer la vie

Mais qu’est ce qui fait courir Moussa ? Ou plus exactement qu’est ce qui guide les pas de cet entrepreneur audacieux, qui n’a pas hésité à laisser de côté une carrière militaire toute tracée pour dessiner lui-même les courbes de son destin ? L’amour du partage, les saveurs du voyage et de la découverte et cette envie presque vitale d’aller à la rencontre du monde, des cultures, de l’autre, des savoir-faire ancestraux, pour ensuite redonner.

Recevoir et donner, donner et recevoir, tout comme la vie qui danse dans un cercle vertueux, au centre d’une chorégraphie nourricière, où le partage rejoint la découverte, où les horizons lointains et leurs multiples terroirs rejoignent nos contrées, nos assiettes.

Moussa aime s’émerveiller des choses simples, partager avec le plus grand nombre l’excellence, la richesse des fragrances d’épices d’exception, qu’il déniche ici et là, au quatre coins de notre belle planète. Pour rendre accessible à tous, le bon, le beau et toutes les palettes gustatives des meilleures épices du monde.

Petite balade au cœur d’une vision entrepreneuriale portée par des valeurs racines et un cœur gros comme ça…

Terre d’Épices

Moussa pourquoi avoir fondé Terre d’Épice?

Mes origines sont méditerranéennes et ma culture est orientale, de fait les épices ont toujours bercé mes expériences culinaires. Telles des madeleines de Proust, les senteurs de leurs arômes réveillent en moi des émotions du passé, des ressentis familiers.

Durant 15 ans j’ai mené une carrière militaire en tant que sous-officier dans l’armée de l’air, avec les fonctions de pompier. Une période de ma vie riche de nombreuses expériences, mais aussi rythmée par les voyages, l’expatriation et les découvertes. Avec toujours au centre l’humain.

Un jour j’ai laissé cette petite voix en moi avoir davantage d’écho et l’envie de sortir de ma zone de confort s’est faite plus présente, presque urgente. D’un côté, j'avais cette carrière professionnelle somme toute confortable, établie et finalement toute tracée. Et de l’autre cette envie de plus en plus présente d’entreprendre. Un désir qui s’est muté en un sentiment profond : avoir une vie plus « épicée », me façonner d’autres possibles hors de ma zone de confort.

Le voyage, l’évasion, la découverte, l’échange, le partage, le challenge ont réveillé en moi cette envie de partir, d’aller explorer d’autres horizons, moins familiers mais déjà tellement captivants… J’ai sauté le pas, et comme une évidence qui n’attendait que mon audace pour s’incarner dans la réalité, j’ai créé « Terre d’épice ».

Pourquoi sourcer vous-même les épices sans intermédiaire ?

J’ai une conscience aiguë de l’immense chance qui est la mienne de pouvoir pallier ainsi passions et profession et de façonner chaque jour cette alchimie stimulante qui se nomme métier/passion. J’aspire à faire partager aux plus grand nombre mon travail drastique de sourcing (sans intermédiaire) à travers des produits issus des savoir-faire des quatre coins du monde. Des produits d’une grande qualité, proposés à des prix abordables, afin que le plus grand nombre puisse en déguster toutes les fragrances.

L’excellence ne devrait jamais exclure, mais rassembler, c’est l’une de mes convictions.

Au fil du temps et de mes nombreuses péripéties, je suis parvenu à construire des relations humaines, professionnelles et commerciales éthiques, solides et pérennes avec les différents partenaires producteurs. Ce qui me permet désormais d’offrir avec Terre d’Épice la fine fleur des épices. Que cela soit les gousses de vanille de Madagascar et les vanilles de Tahiti, mais aussi diverses gammes de poivre rare ou encore d’épices et d’aromates (safran, coriandre…)

La genèse d’une marque, Terre d’Épice, le partage de l’excellence

Dénicher les meilleurs produits ne peut se faire qu’en étant en contact étroit et régulier avec les différents acteurs locaux. Et ce, afin d’être en capacité de maîtriser tout le processus de la production à l’assiette : voici bien ce qui a constitué la genèse de Terre d’Épice.

Ces relations durables avec mes différents partenaires producteurs ne sont possibles sans éthique et bienveillance. Cela requiert une approche basée sur l’honnêteté, la confiance, la transparence, tout autant que sur le respect de leur travail acharné. Un travail qui oeuvre à maintenir un haut niveau de qualité des produits. Une des raisons pour lesquelles je m’attache à leur offrir une juste rémunération, à payer le prix juste qui participe aussi à soutenir des filières dans lesquelles des familles entières travaillent chaque jour.

Terre d’Épices
Terre d’Épices

Quelle est votre vision du business et les valeurs racines qui vous sont chères ?

« On ne jouit bien que de ce que l’on partage » … Oui, le partage !

C’est aussi le cœur de ma démarche, parce que je mets un point d'honneur à offrir au consommateur le meilleur, tout en prenant soin de son pouvoir d’achat.

Bien entendu il existe une dimension économique, comment pourrait-il en être autrement dans une activité de négoce et de e-commerce, mais avec une volonté sans faille de faire plaisir. Pratiquer des prix justes, vous embarquer dans des odyssées avec moi grâce à toutes ces épices d’exceptions venues d’ailleurs. Vous faire vivre une expérience unique, savoureuse, joyeuse et délicieuse… Oui le partage encore et toujours !

L’écoresponsabilité, l’une des valeurs racines de Terre d’Épice

Au cœur de mes valeurs racines, la préservation de notre planète, des ressources naturelles et des écosystèmes est fondamentale. Nous n’en avons qu’une, il convient d’en prendre soin aujourd’hui encore plus qu’hier, l’urgence est là ! C’est pourquoi même les coûts d’achat pour Terre d’Épice sont plus élevés, pas de concession sur les emballages. Ils sont tous recyclables ou réutilisables, comme notamment les pots en aluminium qui séduisent par leur design et peuvent être réutilisés à la convenance de chacun pour contenir, une fois les épices consommées, d’autres produits. De la même façon, les tubes en verre pour la vanille peuvent à loisir être conservés, utilisés à nouveau ou même recyclés.

Écouter son cœur et vivre ses rêves

Lorsque que j’ai quitté les sapeurs-pompiers de l’armée de l’air, avec une carrière qui semblait montrer sa ligne jusqu’à l’infini, certains de mes proches se sont interrogés sur mes choix de changement, d’évolution.

La réponse est simple et constante : écouter son cœur et vivre ses rêves !

Tout quitter pour fonder Terre d’Épice est sans doute la démarche la plus audacieuse que j’ai jamais accomplie, mais quelle joie aujourd’hui !

La remise en question, la sortie de ma zone de confort et la volonté presque reptilienne de donner plus de sens à ma vie m’ont ouvert une nouvelle voie, donné cet élan du cœur pour me lancer vers d’autres ailleurs. La foi, la confiance et la détermination comme seuls parachutes de survie. Si je garde de très bons souvenirs de ma carrière de militaire et que je suis fier de ces années passées, le défi et le challenge ont sonné avec force en mon âme et mon cœur a suivi…

Pour conclure, une anecdote ?

Oui j’en ai tellement, en voici une qui m’a particulièrement touchée.

Nous sommes mon guide et moi-même dans la région de Tamatave à Madagascar, au cœur d’un endroit particulièrement reculé, et nous partons sur les traces d’une petite productrice de vanille. L’accès est extrêmement difficile. Nous nous déplaçons dans un véhicule pick-up dans lequel nous pensons être à l'abri pour braver toutes les embuches… Mais c’est sans compter avec la toute-puissance de la nature…

Sur le chemin, après les pluies diluviennes de la veille, nous croisons une coulée de boue avec un énorme tronc d’arbre, planté sur là devant, non pas sur la route car cela fait déjà un moment que nous avons quitté la pseudo route goudronnée, mais sur le chemin de terre que nous empruntons. L’endroit est isolé, et notre seule compagne de l’instant, la nature verdoyante.

Que faire ? Comment se sortir de cette impasse ? Nous sommes seuls, ils nous font réfléchir vite, la coulée peu bouger et nous devons avancer…

Pas de choix, nous opérons un demi-tour, revenons sur nos pas, direction le village précédent situé à 15km en amont, pour y trouver une solution.

Arrivé au village, nous négocions un tracteur agricole des années 60 dans l’espoir qu’il nous permette de dégager la route… La seule route qui peut nous mener à notre destination, la plantation de vanilles.

Avec beaucoup de détermination et un peu de main d’œuvre bienveillante, nous voilà repartis en tracteur afin de dégager l’obstacle qui bloque notre véhicule… Mais quand j’évoque la main d’œuvre je ne fais pas référence à de grands gaillards costauds… Mais davantage à cette dizaine d’enfants jouant au foot à notre arrivée et enthousiasmés par notre venue dans leur village. Laissez quelques instants place à votre imagination, … Non je plaisante, pas, nous sommes sur l’île de Madagascar alors le code de la route n’est pas au centre des priorités … Sur le chemin du retour, tous accrochés au tracteur, adultes comme enfants, nous partons ensemble dans un élan spontané et plein de joie en direction de notre voiture, pour libérer le chemin et continuer notre escapade.

Un contretemps qui a tout de même duré pas moins de 4 heures… Nous sommes sur la grande île de l’océan Indien, ici le temps s’écoule dans une autre réalité et la vie y est si authentique et spontanée… Quelle merveilleuse aventure humaine !

Terre d’Épices